Elle le voit qui clignote et rassure, seul au milieu de la tourmente.
Celle des hommes et des éléments.
Brûlante et glacée.
Identique et unique.
Coeurs rongés et pierre polie.
Les larmes coulent, les lames claquent.
Cheveux d'argent, écume d'acier.
Elle entend ses pas, même s'il n'est pas là.
Les barques se sont posées, colorées et comme oubliées.
Tapis de verdure en lambeaux.
Bientôt, elles seront caressées puis happées.
Les voiles hissées, gonflées, creusées, claqueront à nouveau.
Elles n'auront pas le choix.
La nuit déploiera ses longues ailes d'encre.
Il lui écrira, un jour, peut-être, et la tourmente lui répondra.
Alors les barques, là-bas, danseront à l'unisson.
Alors, là-bas, elle chantera.
© Annsun
Comme c'est de la belle écriture cela encore...
Rédigé par : Yann | lundi 29 sep 2008 à 20:26
Comme une envie de les entendre chantés ces mots.
Leur musique appelle la voix.
Rédigé par : Funambule | lundi 29 sep 2008 à 23:32
*** Merci Yann... L'inspiration est pour beaucoup aussi...
*** Olivier comme cela fait plaisir de vous lire. J'ai dans l'idée de mettre ma voix bientôt ici...
Rédigé par : Ann | jeudi 02 oct 2008 à 23:33