Il lui dit : "Nous nous voyons de moins en moins et je t'aime de plus en plus...".
Elle sut que si elle voulait garder sa vie pour elle seule, elle la perdrait.
Elle n'avait point le besoin de le voir. Seulement l'envie, cette envie vous savez, celle qui ronge chaque jour davantage les minutes, les heures et les nuits, ce désir fou qui fait ployer et pleurer les feuilles d'argent des arbres des forêts profondes...
Pourquoi la nuit était-elle si tiède à cet instant précis ?
Ce fut comme un cri, ce fut comme un immense vertige lorsqu'il la pénétra, dans cette chambre de passage.
Claquaient les vagues, hurlait le vent.
La cigarette après l'amour. Son esprit vagabondait. Leurs corps étaient nus et beaux. Elle posa alors sa tête contre sa poitrine, à Lui. Elle sentit ses doigts caresser son cou poudré de mille gouttelettes de sueur ; et ses doigts, encore, qu'elle connaissait et dont elle aimait le parfum, dessinaient avec émotion l'arrondi de ses épaules.
"Nous nous voyons de moins en moins et je t'aime de plus en plus...".
© Annsun
Comme c'est joli encore et encore...
Rédigé par : Yann | mercredi 12 nov 2008 à 06:31
Ton écriture est d'une subtilité indescriptible.
Rédigé par : nina de zio peppino | mercredi 12 nov 2008 à 14:53
elle lui dit:
" je ferme les yeux mieux pour tout voir"
"Chambre de passage et musique de chambre pour une harmonie des sons et des images, des peaux et des coprs, décor d'eux riant et dépot de lèvres fines. Soie dessus, soit dessous, cela va de soi, pour nous."
"je ferme les yeux pour mieux tout voir"
Rédigé par : l-etre-ange | mercredi 12 nov 2008 à 17:24
chambre de passage je veux devenir...ou vous lire est du voyeurisme
Rédigé par : Baigon | mercredi 12 nov 2008 à 23:25
*** Merci Yann - Bon dimanche à vous
*** Je rougis Nina... Merci et bonne fin de WE
*** Belle sensibilité des mots l-etre-ange
*** Au plaisir ami... !!
Rédigé par : Ann | dimanche 16 nov 2008 à 16:34