ANNSUN

Plaisirs alpins...

Rien que pour vous... des moments forts de ma randonnée, ce dimanche...

Trois-Rivières (Canada) - Festival International de la Poésie

Ayant un certain nombre d'amis québécois dans mon p'tit coeur, un peu de pub pour le Festival International de la Poésie de Trois-Rivières qui a ouvert ses portes ce vendredi 3 octobre jusqu'au 12 octobre non stop !! Une centaine de poètes de notre belle terre sont présents, proches par l'amour des mots qu'ils ont au fond de leurs coeurs.

Le bar le Zénob accueillera bien des chanceux les 7, 8, 9 et 10 octobre, pour quatre soirées "Erotisme et Poésie". Un site à découvrir très vite : http://www.fiptr.com/

LES DES JETES

Au bout du fil, elle sent ses doigts
Au bout des mots, elle sent ses lèvres
Au bout des jours, ce sont les nuits
Au bout de rêves, ce sont ses pas...

Pour une seule nuit
Elle court vers lui,
Petite étoile
Qu'elle peint sur toile...

Léger nuage, elle flotte
Ne peut le rattraper.
Et même avec menottes
Ne peut le capturer...

Au bout des grains, elle sent sa peau
Au bout des reins, elle sent ses mains
Au bout des ans, ce sont les heures
Au bout des dés, se sont jetés...

© Annsun

Nicola RANALDI

Rome le découvre très tôt dans l'Art de la Photographie puis Milan le lance dans les années 80. Les modèles des plus grandes marques de la Haute-Couture sont dans son objectif. Aujourd'hui, Nicola Ranaldi se passionne pour des portraits d'une féminité érotique, souvent en noir et blanc. Détails sensuels, aguicheurs, bas plissés sur les chevilles, regards vertigineux, instants très intimes... J'ai adoré cette photo...

CELINE MASTRORELLI !

Quand on aime, on ne compte pas !! Je ne peux m'empêcher de mettre à nouveau cette séance de travail de la belle et talentueuse Céline !!!

Femme 21
envoyé par fred2baro

LA-BAS, NOTE DE NUIT

Elle le voit qui clignote et rassure, seul au milieu de la tourmente.
Celle des hommes et des éléments.
Brûlante et glacée.
Identique et unique.
Coeurs rongés et pierre polie.
Les larmes coulent, les lames claquent.
Cheveux d'argent, écume d'acier.
Elle entend ses pas, même s'il n'est pas là.
Les barques se sont posées, colorées et comme oubliées.
Tapis de verdure en lambeaux.
Bientôt, elles seront caressées puis happées.
Les voiles hissées, gonflées, creusées, claqueront à nouveau.
Elles n'auront pas le choix.
La nuit déploiera ses longues ailes d'encre.
Il lui écrira, un jour, peut-être, et la tourmente lui répondra.
Alors les barques, là-bas, danseront à l'unisson.
Alors, là-bas, elle chantera.

© Annsun