Paul Valéry fou amoureux de sa
maîtresse Jeanne Loviton dite Jean Voilier en littérature, lui adressa 150
poèmes enflammés et plus d’un millier de lettres.
Pour elle, il avait repris
son écriture qu’il avait laissée depuis 15 ans. Leur liaison dura 7 ans, lui
avait alors 67 ans, elle environ la moitié. Il était fasciné par la sensualité
de Jeanne, elle était fasciné par l’intelligence de Paul. La famille du poète
avait tenté d’effacer ces écrits et interdit la parution de cette correspondance ;
puis la mise aux enchères de ces manuscrits ayant eu lieu, leur publication, acceptée par sa petite-fille, a
paru alors possible.
Une poésie sous toutes ses formes
(odes, madrigaux, ballades…), érotique et souvent crue dit-on, à découvrir le
4 novembre 2008 sous le titre de Corona et Coronilla, aux Editions de Fallois.
La nuit parfois appelle au rêve... Le sommeil se fait attendre... Les mots alors sont là, fidèles au bout des doigts... Je vous pense... et vous désire...
Sait-il combien souvent Vent de traîne et d'Autant Tant quà être solitaire Terre de Sienne il la prend...
Cheveux gonflés de sel, C'est le sable à leurs pieds Piétiné par leurs rires, Irréelles silhouettes...
Etendus et collés, Les amants éperdus, Du fond de leurs envies, Vivent l'instant, heureux...
L'horizon est sans fin, Faim de leurs bouches en coeur. Heure après heure serrés, Reine et Roi ils devinrent...
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