ANNSUN

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Je, Vous, en Verbe

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La chambre était petite...

La chambre était petite - Une odeur de pain frais flottait - Son bureau était grand - Sombre - Croûlant sous les lignes d'écriture - Je fermais les yeux et entendis alors toute la majestuosité du violon, Anna-Magdalena et Bach - Il avait croisé les volets de bois bleu - Stries et coeur sur chacun d'eux - Il avait allongé mon corps, là, sur un matelas usé par le temps des plaisirs - Je ne pus dire alors de quel souffle je fus enveloppée - Par celui de cette belle journée de fin d'été ou par le sien, juste là, au-dessus de ma peau frissonnante ?

Il s'était posé, au-dessus de moi - Ses genous serraient sur le côté chacune de mes hanches - Il avança ses doigts qui effleurèrent le bout de mes seins - Qui se tendit - Sans mot - Maudit soit ce jour - Je ne pus jamais repartir - Ses mots, ses lignes, ses liens, ses folies, il trouva tout ce dont il avait empli sa tête, et bien au-delà de ses espérances - Il prenait, volait, violait puis couvrait de baisers brûlants chaque grain de ma vie - M'enveloppant ensuite de satin et de soie - Comme pour s'apaiser -

Anna-Magdalena m'accompagna autant qu'elle le put - Jusqu'à ce jour où la chambre fut plongée dans le noir, à jamais - Les lignes d'écriture s'envolèrent alors au son de chacune des notes du violon - Et moi, déjà ailleurs, j'emportai comme une odeur de pain frais... et ses doigts, là, au bout de mes seins...

 

© Annsun "Je, Vous, en Verbe" -

Rédigé le samedi 05 fév 2011 à 10:27 dans Mes nouvelles | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

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DESIR ET FRUIT D'ETE

Sur un chemin de lune, j'ai croisé son regard - Il a porté mes doigts tremblants à ses lèvres brûlantes - Bruissement de soie des feuilles qui frissonnent - J'ai senti la chaleur de son corps poivré - Si délicatement contre le mien - Allongée sur un tapis de mousse-velours - Il a caressé la cambrure de mes reins - Du bout de ses doigts - Du bout de sa langue - Il a dessiné un ruban moiré sur ma peau - Jusque là - A cet endroit - Là - Infiniment - Tendrement - Infiniment tendrement - Puis ses mains ont serré mes hanches - Sa langue est devenue plus dure - Il s'est glissé en moi - Ouverte comme un fruit d'été - Chair sucrée et déchirée - Inondée de plaisir - Mêlé au sien - Mes doigts sur ses lèvres - Les siens sur les miennes...


© Annsun

Rédigé le samedi 25 oct 2008 à 15:17 dans Mes nouvelles | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)

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ELLE SE DISAIT (Extrait)

Elle se disait qu'il était doux en somme qu'il ne le fut pas réellement.
Tout pourtant tendait à le faire croire. Ses mots, sa gentillesse, sa candeur aussi parfois. Elle l'avait cru. Tendrement. Follement. Déraisonnablement. Mais tout finit par se savoir un jour, dit-on. Elle ne lui dira jamais rien.
Sur le sable blanc, un coquillage est posé, ouvert et vide. Comme une main sans vie. Elle regarde une dernière fois la guirlande de mots qu'il agite, sans se rendre compte qu'un jour viendra où il finira par tout perdre. Elle sourit. Non. Il y aura toujours des femmes qui le croiront. D'ailleurs, il y a.
Le sable est glacé, le soleil absent. Pas à pas, ceux-ci l'amènent au creux de la nacre brillante. Voyage infiniment bienfaiteur. Oublier, penser à elle, uniquement. Ils la diront égoïste, elle s'en moquera.
Elle ne sera plus coquillage dans ses filets.
Elle se dit qu'elle est bien, loin de lui. Enfin. Même si sur sa joue brûlante, une larme coule doucement.


© Annsun

Rédigé le lundi 22 sep 2008 à 01:12 dans Mes nouvelles | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)

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L'ENCRIER

Elle aimait s’arrêter en bordure de cette route des Alpes de Haute-Provence. Devant cette grange colorée, transformée le temps de chaque été, en caverne d’Ali Baba.

L’accueil était toujours chaleureux : un large sourire illuminait le visage cuivré, encadré de cheveux mi-longs et blonds.

« Bonjour ! Comment allez-vous ? ».

Elle aimait cette approche et le charme de cette femme.

Et puis, dès le seuil franchi, tout n’était que bonheur : chaises de planteurs, céramiques marocaines, pots vernissés, miroirs soulignés de corne polie, coussins épais de soie moirée…

Ses yeux se posèrent sur un objet en terre cuite, de cette même couleur qu'ont les lacs d’altitude rencontrés après de longues marches et qui sont de véritables récompenses pour le marcheur. Cet objet, rectangulaire, doublé en son pourtour d’une sorte de rempart, percé de portes orientales, était un encrier ancien dont l’intérieur laissait voir encore des traces sombres.

Encrier marocain   (Photo Annsun)

Quelles mains avaient plongé la plume, quels regards s’étaient noyés dans l’encre et les mots ?

Autour d’elle, des effluves d’encens flottaient. Elle ferma les yeux et lui revinrent ces palais chamarrés, le moelleux de ses pas sur les tapis anciens et aussi lorsque, assise en tailleur, elle retenait sa gourmandise ; jusqu’au moment où, lentement, ses doigts ornés de mille bagues à facettes portaient à ses lèvres impatientes des morceaux de pastilla sucrée et fondante.

Les femmes entraient alors, nues sous leurs voiles aériens, et son regard, à elle, ne pouvait se détacher de l’ondulation de leurs hanches exquises.

« Je vous offre un thé ? ».

Elle était là, devant elle, souriante, attirante et… sans voile aucun…


Cette histoire est peut-être vraie ou le fruit de son imagination…


© Annsun

Rédigé le mercredi 20 août 2008 à 23:28 dans Mes nouvelles | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)

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INSAISISSABLE

Savait-il qu'elle était comme un papillon ? Comme une ondine de papier crépon enrubanné de satin...

Elle avait croisé ses jambes sous la table, très sagement. Si elle ne l'avait fait, il aurait pu sentir très vite qu'elle n'était pas aussi sage que cela. Dans l'air, tout invitait aux baisers. Baisers de soie, bouches de velours, langues-serpentins-étoiles filantes. La pointe de ses seins effleurait avec délice la mousseline sombre qui faisait ressortir davantage encore sa peau cuivrée. Elle sursauta. Il venait de prendre sa main qu'elle avait posée près de son verre. Il la pressait, presque trop. Elle tenta bien de la dégager mais en vain. Il avait plongé son regard brûlant tout au fond du sien, dessiné avec insistance le contour de son décolleté, s'était arrêté avec arrogance sur les pointes fières qui tendaient le voile de son caraco. Elle ne put s'empêcher de pousser un cri qu'elle voulut taire en se mordant les lèvres. Deux gouttes de sang perlèrent. Comme deux petits lacs pourpres sur lesquels les papillons aiment à se mirer. Elle ferma les yeux. Elle n'avait plus sa main prisonnière de la sienne. Plus ses jambes sages croisées sous la nappe blanche. Plus son regard à lui, posé comme du plomb sur sa peau si fine.

Elle flottait au-dessus de l'étendue d'argent et une myriade de papillons aux ailes diaphanes évoluait avec grâce tout autour d'elle. Insaisissable elle l'était. Il aurait pourtant suffi de si peu...

© Annsun

Rédigé le lundi 18 août 2008 à 00:37 dans Mes nouvelles | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)

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