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L'AMITIE

C'est l'histoire de deux amis qui marchaient dans le désert.
A un moment, ils se disputèrent et l'un des deux donna une gifle à l'autre.
Ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable :
« Aujourd'hui mon meilleur ami m'a donné une gifle ».

Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent un oasis, dans lequel ils décidèrent de se baigner.
Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva.
Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre :
« Aujourd'hui mon meilleur ami m'a sauvé la vie ».

Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda :
« Quand je t'ai blessé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu as écrit sur la pierre. Pourquoi ? ».

L'autre ami répondit:
« Quand quelqu'un nous blesse, nous devons l'écrire dans le sable, où les vents du pardon peuvent l'effacer.
Mais quand quelqu'un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre, où aucun vent ne peut l'effacer ».

Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre.

Rédigé le jeudi 25 juin 2009 à 23:23 dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)

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LE BLEU DES PLUMBAGOS

Tes doigts, comme des vagues,
Sur mes reins, divaguent.
Bleu des plumbagos,
Amours et tangos.

Mer ou océan,
Tu es mon Amant.
Quel que soit le ciel,
Je déploie mes ailes.

L'écume qui se brise
Sur la roche, irrise
Tes yeux fatigués,
Les longues nuits d'été.


© Annsun

Rédigé le mardi 23 juin 2009 à 22:46 dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)

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Il est des soirs...

Il est des soirs, soirs de boudoir, au cours desquels le Temps semble s'être arrêté - Le parfum doré brille de mille fragrances dans le flacon ciselé - La rose sucrée ploie sous la beauté de ses pétales rosés- Le Temps peut bien se jouer du temps, elle pense à eux parfois - Ils sont bien loin et c'est tant mieux - Elle avait pourtant aimé leurs douces paroles qui n'ont plus le même effet à cet instant - Sa main passe et offre à sa peau un voile de poudre nacrée - Son regard plonge au fond de son regard, là où l'émotion ne sait se cacher - Seule, elle avance, à petits pas, mais elle avance - Jusqu'au soir, soir de boudoir, où des mots seront prononcés à nouveau... pour défier le Temps, mais point les sentiments...

Il est des soirs


© Annsun

Rédigé le mardi 26 mai 2009 à 23:43 dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)

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SOUS LE TUSSOR

Et sous tes doigts gémir,
Tissus intimes frémir,
Ta langue cherche à ouvrir
Ce bouton en délire...

OSEZ    Temple à l'Amour - Rodin

Tu aimes toucher mon corps,
Brûlant sous le tussor.
La déraison encore
Déchirant notre aurore...

Puis au petit matin,
Tes baisers sur mes seins,
Tu laisses courir tes mains,
Mots sur le parchemin...


© Annsun

Rédigé le samedi 18 avr 2009 à 10:31 dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)

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SUR LA POINTE DES PIEDS

Sur la pointe de mes pieds,
Vers vous je me suis glissée.

Ballerines en satin poudre,
Un désir de coup de foudre...

Réhaussées de noeuds de strass,
Evoluent devant la glace.

Sur la pointe des pieds

Vous me demandez : "Tournez...
Dansez pour moi, virevoltez...".

Elles, lacées de ruban crème,
Blotties dans vos mains, vous aiment...


© Annsun

Rédigé le dimanche 12 avr 2009 à 04:27 dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)

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ELLE, MA MUSE

Je sculpte et modèle
Mes bruissements d'Elle.
Fleur de papillon :
Ma Muse en bourgeons.

Déjà Le Printemps
Chassant le grand vent.
Violettes au jardin,
Désir au matin.

Ses hanches en corolle,
Comment n'être point folle,
De ses beaux atours
Que sont ses contours ?


© Annsun

Rédigé le dimanche 05 avr 2009 à 13:25 dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)

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